lundi 30 décembre 2013

MA LIBERTE D’EXPRESSION –UN DROIT INALIENABLE



Ces derniers jours, un certain Dieudonné fait la « UNE » de beaucoup d’éditoriaux par ces propos que l’on juge déplacé, pour certains,  son antisémitisme,  pour d’autres ses provocations gestuelles et verbales. Les lectures sur l’intéressé ne manquent pas. On interroge ses anciens amis avec qui il a partagé des sketchs, ils sont unanimes, « Dieudo » va trop loin.
Reste que les journalistes pensent à juste titre et la liberté d’expression dans tout ça ? Ils ont raison, les humoristes trouvent le plus souvent « matière à rire et faire rire » avec  des situations graves, des catastrophes, des caricatures de personnalités du monde politique sans oublier les religions et leurs plus hauts représentants.
Et pour en revenir au personnage « Dieudo » , j’étais un adolescent dans les années 50, c’est à  dire une décennie après la fin de la seconde guerre mondiale, dans les écoles on enseignait l’histoire des deux guerres et bien naturellement le génocide des juifs, les camps d’extermination etc…
A Herstal, cité ouvrière très prospère, il y avait la Fabrique Nationale (FN) les Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi (ACEC) et bien d’autres entreprises qui fournissaient une main d’œuvre très importante dans la région liégeoise, tout cela pour dire que l’après-guerre avait aussi vu refleurir des commerces très divers et parmi ceux-là, je repense à un magasin de vêtements que nous appellerions maintenant de « seconde main », à cette époque, les gens disaient « chez le juif », car en effet, la boutique était tenue par un monsieur de confession juive.  Ce commerçant avait une réputation bien établie, c’était « un juif », ce qui voulait dire, un homme difficile en affaire, il était courant d’entendre des gens, d’ailleurs très respectables, de dire de quelqu’un pas très franc, c’est « un faux juif », à cette époque, personne, ni dans la classe politique, ni les médias, il n’y avait que la presse écrite, personne ne s’offusquait de ces propos quand même déplacés envers une population qui avait affreusement souffert du nazisme, mais faut-il préciser que la population qui retrouvait la paix, elle aussi avait souffert de l’occupant et de ses exactions . Oserais-je dire que la façon dont on « traitait » le juif, c’était sans doute une réputation qui l’avait gardée d’une époque révolue, l’avant-guerre.
Aujourd’hui, plus de 60 ans après, nous réagissons différemment et avec plus de respect envers les autres races, si je peux me permettre cette façon de m’exprimer.

Alors, après avoir écrit ce qui précède, certains pourraient avoir envie de croire que moi aussi, je suis un antisémite, tant pis pour ceux-là, je persiste et signe, non seulement, je ne suis pas antisémite, je ne suis pas raciste, je ne suis pas xénophobe et quoi encore !!.  Mais je veux garder ma liberté d’expression.

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Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..