dimanche 19 mai 2013

MISE AU POINT


Ce  midi, j’ai suivi le débat dominical de MISE AU POINT sur la chaîne publique de la RTBF, un débat qui portait sur LE DROIT DE GREVE et centré sur « les évènements » de l’aéroport de Zaventem. Comme le précisait d’ailleurs le présentateur, une belle brochette d’intervenants sur le plateau (pour ma part, je serais tenté de dire, c’est toujours les mêmes, en tout cas lorsqu’il s’agit de ce genre de sujet) En effet du côté syndical Anne Demelenne FGTB et  Rolin pour la CSC, du côté ministériel Lallieux(PS)Wathelet(CDH)Michel(MR)Henry(Ecolo), sans oublier un homme de poids avec Roberto D’Orazio. Si je n’avais pas suivi ce débat, je pense sincèrement que j’aurai pu imaginer les raisonnements et discours de chacun des invités de ce dimanche, un seul fut égal à lui-même, c’est l’ancien syndicaliste des FORGES DE CLABECQ. Les autres répétèrent  en permanence le même discours selon qu’il soit  plus ou moins de gauche(la gauche en Belgique n’est plus tellement rouge) où de droite comme le fils de papa Michel, l’autre fils de papa Wathelet imbu de sa personne comme l’autre d’ailleurs mais un peu plus au centre et qui pense vraiment que c’est grâce à ses mesures que les travailleurs ont repris le travail. En réalité, si le patron de l’entreprise SWISSPORT n’avait pas fait le déplacement, pas sûr de l’issue du conflit, en une demi-heure de discussion, un accord raisonnable était enfin réalisé et les travailleurs reprenaient le travail. Ceci étant dit, la droite,  avec le patron des patrons et l’appui inconditionnel du petit Michel, revendique une réforme du DROIT DE GREVE, on voit ou les compères veulent en venir, retourner 50, voir 60 ans en arrière, du temps ou les gendarmes tiraient  sur les grévistes, certains vécurent ces grèves qui firent des victimes(plusieurs morts) pendant la grande grève de l’hiver 60-61 et il n’est inutile de souligner que même , les commerçants à Liège par exemple étaient du côté des travailleurs. Pour en revenir au débat, je dis plus haut que D’Orazio fut à la hauteur, l’homme n’a pas changé, il a toujours le verbe haut, sa franchise est aussi rude que ses convictions sont fortes. Pour lui et je suis parfaitement d’accord avec lui LE DROIT DE GREVE c’est avant tout une forme d’orgueil dans un sens non péjoratif, un sentiment noble qui inspire une juste confiance en son mérite, on peut dire sans se tromper que notre homme est lui , bien plus à gauche et un vrai défenseur du droit et au travail et au droit de grève. Bien dommage que lors de la grève des travailleurs des forges de Clabecq, son syndicat la FGTB, l’ait viré parce que trop excessif,  pour ne pas dire révolutionnaire.  Mais ce qui est choquant dans ce débat, c’est qu’ils ont pratiquement tous oubliés les travailleurs et leurs revendication plus que légitimes , car sans leurs déterminations, le couple Gadisseux et Maroy auraient dû trouver un autre sujet de débat, ces travailleurs qui devaient charger et décharger des centaines de bagages à deux et pendant des journées interminables (jusqu’à 11 heures de prestation !!!) Et des types comme Timmermans voudraient revoir le DROIT DE GREVE, il peut rêver et en écrivant ceci, je pense comme  Roberto d’ Orazio , tout compte fait, je suis comme lui , après avoir été un « indigné », je suis un « révolutionnaire » . La première partie de l’émission est REVU ET CORRIGE, jean Quatremer était sur la sellette  avec  son article « polémique » sur Bruxelles ville sale, il s’en est défendu en en expliquant qu’il ne s’agit pas d’une attaque, mais simplement « son papier » en somme son article et bien ce qui précède, sans prétention aucune, c’est mon « papier, mon humeur du jour.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je crois que nos ministres s.imaginent avoir tous les pouvoirs .si ils sont la c.est grace au peuple il faut vraiment leur demontrer qu.ils ont tord de nous mettre la corde au cou qu.ils viennent a notre place qu.ils travaillent comme nous qu.ils prennent notre minable salaire moi je veux bien prendre leur salaire

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Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..