vendredi 2 décembre 2016

UNE FOIS POUR TOUTES !.

La Libre, la RTBF et Dedicated ont demandé à un échantillon de 2813 personnes de se prononcer pour ou contre le fait que nos hommes et femmes politiques exercent un métier en parallèle avec leur mandat électif.

On peut comprendre que « l’élu » qui exerce un mandat politique quel qu’il soit, du conseiller communal en passant par le poste de bourgmestre et ou député jusqu’au poste de ministre, si(et je pèse mes mots) c’est par conviction, passion politique c’est naturellement bien et enrichissant dans le bon sens du terme, car l’individu prend son « rôle » très au sérieux, il est un représentant du « peuple » qui l’a ainsi élu.

Par contre, un mandat politique ne peut en aucun cas être considéré comme une « profession » celle ou celui qui s’investit(et là aussi, je pèse mes mots) dans une fonction pour être au service du peuple, s’en aller jusqu’au bénévolat, cette fonction reste un acte de citoyenneté , hélas et depuis bien trop longtemps, le « mandat politique » est synonyme de carrière politique. Combien sont-ils de « fils à papa » qui ont épousé la carrière politique parce que papa était un politicien connu et qu’il bénéficiait ainsi d’une certaine reconnaissance et qu’il était donc « normal » que le fiston suive les traces du père, ils sont légions partout dans ce pays, est-ce nécessaire de les citer ? Vous en voulez, en voilà : Alexander fils d’Herman, Alain fils de Guy, Charles fils de Louis etc., ils sont des centaines comme ça à travers les différents gouvernements qui se sont succédés, vous en doutez encore, alors réfléchissez et repensez et vous serez à peine surpris, c’est « kolossal ». Me faire croire qu’ils sont là pour servir, non merci, mais pour SE SERVIR, oui bien sûr.

Alors, une fois pour toutes, que l’on arrête cette mascarade, ce jeu de dupe et encore une fois pour toutes, changeons les choses, exigeons que les mandats soient de durées bien limitées dans le temps, le temps nécessaire pour que celles et ceux qui veulent servir le peuple puissent faire avancer leurs idées et faire ainsi profiter le citoyen d’abord et pas le portefeuille de celui qui possède un « marocain » au parlement.

Lorsque les citoyens auront compris ce qui précède, une révolution citoyenne aura eu lieu et le « système néo-libéral et ultra capitaliste » sera passé aux oubliettes. Je sais, on peut rêver, mais le rêve et l’espoir jusqu’à présent ne sont pas encore interdit.
D’après le sondage en question, Pour 45% des personnes interrogées, la politique est un métier à part entière et celui qui le pratique doit le faire à temps plein s’il veut bien l’exercer ; pour 42%, cumuler deux fonctions crée des risques de conflits d’intérêt ; pour 35%, si on se lance en politique, c’est pour s’y consacrer à 100% et pour le même pourcentage, on ne peut efficacement se partager entre deux activités. Les différences de perception entre sondés des trois régions sont très minces.
Une fois pour toutes, une fonction politique doit être d’une durée limitée dans le temps et surtout, ne JAMAIS être un métier CQFD.
En espérant que nos édiles (j’en doute) lisent cet article.







1 commentaire:

Unknown a dit…

Moi aussi, je vous suis, cher ami.
Mais vous êtes moins assidu que moi à la chose.
C'est une question de tempérament, sans doute.
Bien à vous.
Richard III

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Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..