mardi 8 novembre 2016

TATOUAGE – UNE MODE EN PLEINE EVOLUTION ET OU UNE FORME DE REVOLUTION ?

Un véritable " outing général ". Ce long et chaud été l'a révélé, spectaculairement : le monde n'est plus qu'un éventail de tatouages. C'est le mollet d'un collègue sur lequel grimpe un serpent, c'est le bras d'une serveuse qui apparaît totalement couvert de symboles plus ou moins ethniques jusqu'à la frontière du poignet, c'est un alphabet exotique qui dégringole sur l'avant-bras d'un père donnant la main à son fils...

Autrefois, on trouvait le plus souvent dans les ports, les marins issus de la marine marchande étaient les bons clients des tatoueurs. Dans mon jeune temps, comme il est commun de parler du temps passé, les « caïds », souvent des personnages qui avaient fait un passage par la case prison, on peut dire sans se tromper vraiment, des révoltés d’une société qu’ils ne pouvaient pas comprendre, qu’ils ne pouvaient pas intégrer.

Le tatouage n'est plus une manière d'afficher une revendication, une appartenance à un groupe. Aucun symbole de résistance ni de valeur politique. " Nous sommes aux antipodes des attitudes rebelles des années 1980 et à l'inverse dans une attitude consumériste qui s'ignore ".

Je ne suis pas fasciné par les tatouages des vedettes du ballon rond, loin s’en faut, mais, ils m’impressionnent malgré tout, peut-être parce que je ne comprends pas les motivations des uns et des autres, j’ai l’impression qu’ils ont besoin de s’affirmer dans leurs activités sportives. Par exemple, en prêtant une certaine attention sur un sport très différent comme le tennis, soit, je me trompe, mais, en tout cas, on constate beaucoup moins de tatouages sur les bras de ces sportifs, alors, d’accord, le tatouage est sans doute une mode qu’une grande partie de notre société apprécie, il n’en reste pas moins vrai, que dans certaines couches de la société, le tatouage n’est pas encore devenu « la mode ». Bien sûr, pas mal de personnes d’un sexe ou de l’autre, pour une, un signe du zodiaque sur un endroit « discret », pour lui, un « cœur brisé » sur une épaule bien musclée.

En conclusion, on ne peut pas encore parler de tribu mais plutôt d'un peuple, voire d'une génération entière : ce sont les nouveaux citoyens d’un monde en pleine évolution, en pleine mutation, une majorité de jeunes, autant de femmes que d'hommes, et beaucoup de quadras, en voie de prolifération..( Chacun son truc..)

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Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..