lundi 18 octobre 2010

Monsieur De Wever, j'ai deux mots à vous dire...


Félicitation Monsieur De Wever vous êtes arrivé au but que vous et vos amis séparatistes, vous vous étiez fixé, il aura fallu quelques mois, mais ça aussi, vous le saviez, je dois reconnaître que comme tacticien, il est difficile de faire mieux. Vous avez manipulé le maitre de Mons avec une maestria fantastique, il a bien sûr essayé de tempérer vos exigences parce qu’il entrevoyait surement le poste de 1 Ministre au bout de son calvaire… en vain, il s’est fourvoyé et vous le saviez bien…Fantastique clarificateur, jamais il n’y avait eu de clarificateur Royal, vous l’avez été et sans jeu de mot, vous avez une fois de plus été « Royal », vous qui vous revendiquez républicain. Désormais les dés sont jetés, la Flandre sera indépendante tôt ou tard grâce à vous Monsieur De Wever et tôt ou tard, les flamands, les flamingants se mordront les doigts car il viendra bien un jour ou le vent tournera , vous payerez cash les humiliations que vous nous avez infligées, le jour ou la mer du nord viendra vous mouiller les pieds, c’est bien connu le lion (même flamand) n’aime pas l’eau, alors le coq Wallon redressera l’échine et le peuple de Wallonie vous méprisera à son tour(ceci n’étant qu’une image), juste retour de manivelle.
Rappelez-vous la chanson du grand Jacques, il disait:
« Messieurs les Flamingants
J'ai deux mots à vous rire
Il y a trop longtemps
Que vous me faites frire
À vous souffler dans le cul
Pour devenir autobus
Vous voilà acrobates
Mais vraiment rien de plus
Nazis durant les guerres
Et catholiques entre elles
Vous oscillez sans cesse
Du fusil au missel
Vos regards sont lointains
Votre humour est exsangue
Bien qu'y aient des rues à Gand
Qui pissent dans les deux langues
Tu vois quand j'pense à vous
J'aime que rien ne se perde
Messieurs les Flamingants
Je vous emmerde
vous salissez la Flandre
Mais la Flandre vous juge.
Voyez la mer du nord
Elle s'est enfuie de Bruges.
Cessez de me gonfler
Mes vieilles roubignoles
Avec votre art flamand-italo-espagnol.
Vous êtes tellement tellement
Beaucoup trop lourds
Que quand les soirs d'orage
Des chinois cultivés
Me demandent d'où je suis,
Je réponds fatigué
Et les larmes aux dents :
"Ik ben van Luxembourg".
Et si aux jeunes femmes,
On ose un chant flamand,
Elle s'envolent en rêvant
Aux oiseaux roses et blancs
Et je vous interdis
D'espérer que jamais à Londres
Sous la pluie on puisse
Vous croire anglais
Et je vous interdis
À New-York ou Milan
D'éructer Messeigneurs
Autrement qu'en flamand
Vous n'aurez pas l'air cons
Vraiment pas cons du tout
Et moi je m'interdis
De dire que je m'en fous
Et je vous interdis
D'obliger nos enfants
Qui ne vous ont rien fait
À aboyer flamand
Et si mes frères se taisent
Et bien tant pis pour elle.
Je chante persiste et signe :
Je m'appelle Jacques Brel. »

IL avait mille fois raison le Grand Jacques et si, il avait encore été de ce monde, il vous aurait sans aucun doute remis à votre place. Mais voilà, les temps changent et le Grand Jacques n’est plus de ce monde, mais si, il regarde sur son balcon ce qui se passe en Belgique, alors, il doit jurer dans les deux langues et « Casser du flamingant à tour de bras ».
Voilà mon humeur du jour….


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Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..