La Libre, la RTBF et Dedicated ont demandé à un échantillon de 2813
personnes de se prononcer pour ou contre le fait que nos hommes et femmes
politiques exercent un métier en parallèle avec leur mandat électif.
On peut comprendre que « l’élu » qui exerce un mandat
politique quel qu’il soit, du conseiller communal en passant par le poste de
bourgmestre et ou député jusqu’au poste de ministre, si(et je pèse mes mots)
c’est par conviction, passion politique c’est naturellement bien et
enrichissant dans le bon sens du terme, car l’individu prend son
« rôle » très au sérieux, il est un représentant du
« peuple » qui l’a ainsi élu.
Par contre, un mandat politique ne peut en aucun cas être considéré
comme une « profession » celle ou celui qui s’investit(et là aussi, je
pèse mes mots) dans une fonction pour être au service du peuple, s’en aller
jusqu’au bénévolat, cette fonction reste un acte de citoyenneté , hélas et
depuis bien trop longtemps, le « mandat politique » est synonyme
de carrière politique. Combien sont-ils de « fils à papa » qui ont
épousé la carrière politique parce que papa était un politicien connu et qu’il
bénéficiait ainsi d’une certaine reconnaissance et qu’il était donc « normal »
que le fiston suive les traces du père, ils sont légions partout dans ce pays,
est-ce nécessaire de les citer ? Vous en voulez, en voilà : Alexander fils
d’Herman, Alain fils de Guy, Charles fils de Louis etc., ils sont des centaines
comme ça à travers les différents gouvernements qui se sont succédés, vous en
doutez encore, alors réfléchissez et repensez et vous serez à peine surpris, c’est
« kolossal ». Me faire croire qu’ils sont là pour servir, non merci,
mais pour SE SERVIR, oui bien sûr.
Alors, une fois pour toutes, que l’on arrête cette mascarade, ce jeu de
dupe et encore une fois pour toutes, changeons les choses, exigeons que les
mandats soient de durées bien limitées dans le temps, le temps nécessaire pour
que celles et ceux qui veulent servir le peuple puissent faire avancer leurs
idées et faire ainsi profiter le citoyen d’abord et pas le portefeuille de
celui qui possède un « marocain » au parlement.
Lorsque les citoyens auront compris ce qui précède, une révolution
citoyenne aura eu lieu et le « système néo-libéral et ultra capitaliste »
sera passé aux oubliettes. Je sais, on peut rêver, mais le rêve et l’espoir
jusqu’à présent ne sont pas encore interdit.
D’après le sondage en question, Pour 45% des personnes interrogées, la
politique est un métier à part entière et celui qui le pratique doit le faire à
temps plein s’il veut bien l’exercer ; pour 42%, cumuler deux fonctions crée
des risques de conflits d’intérêt ; pour 35%, si on se lance en politique,
c’est pour s’y consacrer à 100% et pour le même pourcentage, on ne peut efficacement
se partager entre deux activités. Les différences de perception entre sondés
des trois régions sont très minces.
Une fois pour toutes, une fonction politique doit être d’une durée
limitée dans le temps et surtout, ne JAMAIS être un métier CQFD.
En espérant que nos édiles (j’en doute) lisent cet article.
1 commentaire:
Moi aussi, je vous suis, cher ami.
Mais vous êtes moins assidu que moi à la chose.
C'est une question de tempérament, sans doute.
Bien à vous.
Richard III
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