Le fameux traité CETA est signé par les parties
concernées, la CE et le Canada, malgré la signature de ce dernier, les citoyens
restent dubitatifs, méfiants et circonspects, mais, il n’y a pas que le peuple
qui doute de l’honnêteté des mandataires de la communauté européenne et du
gouvernement canadien. Le gouvernement wallon qui a résisté et « freiné »
le processus certainement établi depuis longtemps reste lui aussi méfiant, lors
du vote au sein du gouvernement wallon, certes, les membres ont obtenus une
majorité nécessaire grâce aux habituels opposants de droite (MR) qui ont bien
naturellement votés POUR et hier le premier canadien s’est empressé de refaire
le chemin vers la vieille Europe pour apposer son seing au bas de la page qui
constituera le C.E.T.A .
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est
dit dimanche "tout à fait content" que l'accord commercial entre l'UE
et le Canada (CETA) ait suscité de vifs débats en Wallonie, au point de
retarder de trois jours sa signature officielle, car c'est le propre de la
démocratie d'être confronté à des défis, a-t-il commenté après la cérémonie de
signature.
M. Trudeau interrogé sur l'attitude de la Wallonie,
qui a refusé avec les autres entités francophones de Belgique, de déléguer son
pouvoir de signature au gouvernement fédéral tant que ses objections et
préoccupations à propos du CETA n'étaient pas rencontrées.
"Je suis en faveur de la démocratie et les
défis que nous avons, en tant que chefs d'Etat ou de gouvernement, c'est de
mettre de l'avant les meilleures propositions pour aider nos citoyens et bâtir
un monde meilleur, c'est notre responsabilité", a-t-il commenté. "Ce
qui fait partie intégrante de ces défis, c'est d'avoir des voix en opposition
qui nous demandent à tout moment de justifier que la décision qu'on est en
train de prendre, c'est la bonne. C'est essentiel, dans une démocratie, d'avoir
une multiplicité de voix qui vont partager leurs préoccupations."
Voilà donc le président de la Commission, Jean-Claude
Juncker rassuré et par la même occasion « boosté » et
« gonflé » au point de faire son sermon au président du CDH , le
parti catholique démocratique et humaniste francophone. Juncker s’est offusqué
des accusations disant que le CETA détruirait les normes sociales. Juncker a
également appelé "ceux qui sont dans la rue" à "aussi écouter et
entendre de temps à autre" la position de la Commission, alors qu'une
action de protestation s'est tenue dimanche matin devant le Juste Lipse où se
tenait le sommet. Il faut aussi retenir les propos spontané des intervenants
« Bien joué », « on a pu
réussir » et encore "Quelle patience !", avait lancé le
président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, au Premier ministre
canadien Justin Trudeau à son arrivée peu après midi au Justus Lipsus, le siège
du Conseil de l'UE. Enfin ; "Les choses difficiles sont difficiles,
mais on a pu réussir", a-t-il ensuite dit au président de la Commission
européenne, Jean-Claude Juncker. Les trois hommes se sont donné l'accolade dès
la sortie de voiture du Premier ministre canadien. Le Premier ministre canadien
n'a pas fait de déclarations à la presse, se réservant pour la conférence de
presse finale.
"Tout est bien qui finit bien", avait
résumé M. Juncker devant la presse peu auparavant. Si vous voulez mon avis,
moi, je ne suis aucunement rassuré sur la suite de ce
« libre-échange » !!.
1 commentaire:
De quel droit, Monsieur Junker, vous permettez-vous de nous infliger votre immonde sermon ? Nous n'avons aucune leçon à recevoir d'un gangster, rentrez chez vous avec vos casseroles et foutez-nous la paix. Nous ne voulons pas de votre UE faite de banquiers et de multinationales.
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