samedi 29 octobre 2016

CETA ON N'EN VEUT PAS



Charlot 1er  avait affirmé à la Chambre que la Belgique n'avait "pas touché à une virgule" du texte de traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA).
"Le Premier ministre a dit la moitié de la phrase", a répondu Paul Magnette, lors de l'émission Jeudi en Prime. "Il ne dit pas qu'à côté du traité, on a négocié des textes de plusieurs dizaines de pages qui apportent des amendements au traité ou des précisions. Tout cela fait un paquet et il est écrit noir sur blanc que tout cela est juridiquement contraignant", s'est-il défendu.
Selon Charles Michel, un "instrument d'interprétation partagé" produira ses effets à l'issue de la concertation proposée aux autres parties à la négociation.
Après plusieurs jours de discussions, les différentes entités du pays sont parvenues, jeudi matin en comité de concertation, à un accord sur une position commune à propos du traité CETA.
Voilà pour les déclarations de l’un et de l’autre, mais en cherchant sur la « toile » et en s’informant auprès de plusieurs « experts » ou tout simplement des citoyens qui se sentent concernés par ce fameux traité
« Je dirige avec mon frère plusieurs entreprises en Wallonie, en tout : 120 salariés. Je ne vote ni socialiste, ni PTB et pourtant, en tant que chef d’une PME wallonne, je suis contre le Ceta tel qu’on tente de nous l’imposer.
Tout d’abord, comme beaucoup de citoyens, je m’interroge sur la pertinence de la déclaration interprétative du Traité. » Et encore ; « En tant que citoyen et entrepreneur, je refuse de payer pour couvrir le risque d’un investisseur étranger (ou national), qui plus est gratuitement. Est-ce que quelqu’un peut même imaginer qu’une entreprise comme la mienne, qui a beaucoup investi ces 5 dernières années, intente un procès au gouvernement belge s’il modifie la loi sur la fiscalité des intérêts notionnels sous prétexte qu’une telle modification de la loi ferait perdre à mon entreprise beaucoup d’argent ? Poser la question, c’est y répondre. Pourtant, cet ICS constitue une pièce maîtresse du Ceta. »
Des centaines de manifestants ont défilé dans les rues de Madrid en signe de protestation contre le traité de libre-échange transatlantique (TTIP). « Nous sommes des personnes et non pas des marchandises », « Ces documents, ce ne sont pas des accords, mais un coup d'État », ont-ils scandés.
A Varsovie, L'action de protestation a débuté le 15 octobre à 13 h (heure locale) près du bâtiment du ministère de l'Agriculture : ils ont marchés directement vers le bureau du premier ministre. C'est « Action Démocratie » qui a organisé cette manifestation, soutenue par plusieurs syndicats et partis politiques. 

Les manifestants sont sortis dans les rues de Varsovie en brandissant des drapeaux polonais et des affiches comportant les textes suivants : « TTIP et CETA sont des accords toxiques », « TTIP et CETA sont des attentats contre l'agriculture », « Arrêtez la dictature des entreprises » et bien d'autres. 
Que faut-il tirer comme conclusion, c’est simple, les citoyens européens sont roulés dans la farine au grand  et seul bénéfice des multinationales qui dirigent le monde politique à travers la planète entière pour le dieu CAPITAL..


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Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..