Il ne s’agit pas de se déclarer marionnettiste pour en être
un et un bon, il a besoin dans son environnement direct d’un scénariste, d’un metteur en scène, il aura aussi besoin d’une « script girl » il sera en quelque
sorte le réalisateur, c’est lui qui va « manipuler « ses marionnettes.
L’art du marionnettiste consiste à faire en sorte que les
spectateurs soient quasi en état d’hypnose, ils suivront le spectacle avec
l’intensité indispensable et le guignol de service sollicitera le public pour
qu’il se manifeste en criant pour défendre la marionnette mise en danger. Peu
importe le titre de l’œuvre qui sera jouée, les petites têtes blondes qui
suivent avec une attention particulière, seront les inconditionnelles de la
malheureuse marionnette qui ramasse les volées de bois vert.
Voilà, le décor est planté, mais où se trouve le théâtre me
direz-vous ? Ah, la petite Belgique bien sûr et alors, alors serez-vous
étonné si je vous dis que le patron marionnettiste s’appelle BDW plus
exactement, Bart De Wever, alias
l’anversois. Et les autres ? les autres, il y a la très importante « script girl », aux dernières
nouvelles, certains voient en elle une espèce de « capo » qui se
trouve être à droite du réalisateur et puis le metteur en scène qui « a gagné ses galons en quittant il n’y
a pas si longtemps, un job de journaliste mal payé, ici, il orchestre une
assemblée, son nom Bracke et avec un
prénom prédestiné « Siegfried « s’il vous plaît, sans blagues, oui
sans blagues et pour déplacer les décors, il y a les ouvreurs de portes
ouvertes, ils ont pour noms, Jambon
et Franken, ils reçoivent
régulièrement des ordres via la « frau » Liesbeth Homans. Dans les coulisses, le bruit court qu’elle manie
le fouet en maîtresse, le mot n’est pas trop fort….
Mais alors, ou voulez-vous en venir avec cette troupe, j’y
viens et j’arrête de vous mener en bateau, je dirais même plus, à mon avis et
je suis sûr de ne pas être le seul, c’est eux et seulement eux qui mènent
l’ensemble des citoyens belges droit dans le mur. Aux dernières nouvelles,
notre marionnettiste juge qu’il faut encore réformer la sécurité sociale ! Il proclame haut et fort que « si nous ne
faisons pas davantage d'économies sur le budget de la sécurité sociale, nous
n'épargnons alors plus du tout. Il n'y a que là que nous pouvons encore
grignoter de l'argent. Ce n'est plus le cas en ce qui concerne le
fonctionnement de l'Etat. Au contraire, en raison de la menace terroriste et de
la crise des réfugiés, nous allons devoir dépenser davantage. Non pas par
plaisir. Mais parce que nous devons assumer les tâches principales de l'Etat,
telles que garantir la sécurité."
J’oubliais de dire qu’il est aussi et avant tout le tout
puissant patron d’un parti qu’il dirige d’une main de fer dans un gant de
velours, ce parti nationaliste et fasciste a pour nom N-VA, je vous épargne la
dénomination réelle, ce qui faut retenir, avant d’être marionnettiste, il a
essuyé les plâtres avec d’autres comiques, je pense à un certain « Leterme
», il s’est cassé les dents, mais il a affiné son discours, il est devenu un
maître de la communication, au point que sa principale marionnette le vénère
littéralement, faut dire que lorsque l’on s’appelle « Charlot » c’est
tout dire, enfin , le pauvre, il n’est pas aidé, dans son rôle de première
marionnette, par mégarde dans une scène un peu chaude il a perdu un compère et
depuis les choses ne s’arrangent pas vraiment , la fièvre monte dans les premières rangées du théâtre, elles
sont occupées par des « opposants , des récalcitrants, des
syndicalistes » et aussi et surtout par deux camarades qui ne ratent
jamais une occasion pour faire savoir le ras-le-bol des spectateurs qui ont
désormais compris que ce spectacle doit cesser, il faut baisser le rideau au
plus tôt sera le mieux… Le
« führer » dans son bunker anversois n’en démord pas ! Le
marionnettiste BDW regrette par ailleurs que les organisations patronales
mettent souvent le frein à des réformes, comme lorsqu'il s'agit de sanctionner
des malades de longue durée qui peuvent refuser de travailler ou en ce qui
concerne la réforme des prépensions. Bref, l’Etat policier et la dictature qui
va avec, n’est plus très loin, je dirais même plus, nous y sommes, alors, moi,
je sais ce qu’il me reste à faire….
Faitsdiverspolitiques 09-01-2016 22h12
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