A
ma connaissance, je n’ai encore jamais entendu dire que nos « têtes de
gondole » étaient des personnes dont l’intégrité ne pouvait être mise en
doute, nous savons tous qu’ils mentent comme ils respirent. Lorsque nous sommes
invités, obligés d’aller remplir notre devoir d’électeur, nous savons et ça,
c’est grave, nous savons déjà qu’ils ne respecteront pas leurs engagements et nous,
les pigeons, les moutons, nous suivons et d’élections en élections, nous
accordons notre visa à des bandes de menteurs…
Cela
étant, voilà que la ministre chargée de l'Energie, de l'Environnement et du Développement durable
nous raconte des histoires dans le but de prolonger la vie des centrales
nucléaires de ce pays.
Depuis la constitution de ce gouvernement, je
n’ai cessé de penser et d’écrire qu’il était illégitime, naturellement, je peux
crier aussi fort que je le peux, ma voix ne compte pas. Par contre des
manifestations ont eu lieu pour demander la fermeture des centrales au vu des dangers
immenses qu’elles représentent et jusqu’alors rien n’a véritablement bougé, au contraire,
Marghem manipule le dossier.
«L’avis juridique que la ministre a présenté
aux parlementaires la semaine dernière est un plagiat incomplet. En affirmant
ne pas avoir eu recours à un cabinet d’avocats, en modifiant certains passages
et en mettant de côté la conclusion de l’avis juridique qu’elle a reçu, la
ministre Marghem a manipulé le dossier et a menti au Parlement et aux Belges»…
Peut-on ainsi jouer avec la sécurité et les
dangers que représentent les centrales ? Et dire que cette femme est
avocate de formation, elle n’a sans doute pas une formation adéquate en matière
énergétique et moins encore sur la fission de l’atome et du nucléaire.
Madame la ministre, vous devez savoir que notre
pays n’a pas assez d’abri, aucun plan majeur d’évacuation
de la population, des pilules d’iode en insuffisance,… La Belgique "n’est clairement pas
préparée" à une
catastrophe nucléaire majeure, comme celle de Fukushima au Japon. Le plan
d’urgence nucléaire belge, qui date de 2003, est complètement dépassé. "Presque
quatre ans après la catastrophe de Fukushima, l’idée de base des autorités
demeure qu’une catastrophe nucléaire de grande ampleur en Belgique, ou près de
ses frontières est impossible. Or Fukushima a prouvé que l’accident le plus
grave peut avoir lieu dans n’importe quelle centrale nucléaire au monde".
Il n’y a qu’une seule solution, radicale, pour
limiter le risque de catastrophe grave dans notre pays, il faut fermer
définitivement les réacteurs dont les cuves ont été récemment touchées par des
micro-fissures et ne pas prolonger indéfiniment la durée de vie des autres. Le gouvernement belge ne prend pas ses responsabilités pour protéger les citoyens.
Pour le moment, il semble vouloir prendre le risque et ignore les leçons de
Fukushima et de Tchernobyl. Cela s’appelle de la négligence coupable Madame La
Ministre..
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