lundi 25 juillet 2011

Où sont l'extrême droite et les nationalistes en Europe…

J’écrivais en partie ceci les 2 et 14 avril 2011..

Le 6 avril prochain, une «conférence exceptionnelle» aura théoriquement lieu dans l'enceinte de l'université flamande de Gand. Son organisateur : le KVHV, une association d'étudiants catholiques flamands. L'orateur : Gabriele Adinolfi, l'un des plus importants leaders et théoriciens de l'extrême droite L'ensemble des mouvements néofascistes et néonazis de Belgique se mobilise pour l'accueillir. Quand on vous dit que l’Europe glisse à droite !!!
Après le résultat du scrutin du 13 juin 2010, les séparatistes de la NVA se sont opposés à chaque proposition mise sur la table par les francophones, systématiquement, depuis plus de 300 jours, ces nouveaux fascistes veulent imposer leurs dictats, n’est-il pas temps de les remettre à leur véritable place. Encore aujourd’hui,  en visionnant les infos du jour, je constate que ces nationalistes refusent systématiquement toutes avancées venant du sud, ils narguent les francophones étant persuadés qu’ils auront encore et toujours une longueur d’avance, si on peut dire.. 
Personnellement, je crois qu’ils sont plus que nuisibles, extrêmement dangereux pour notre pays et pour  l’Europe et même le reste du monde, je sais , mes propos risquent d’être considérés comme démagogiques, tant pis pour ceux et celles qui sont incapables d’ouvrir les yeux, nous sommes (nous les belges) dans une situation désastreuse et celles et ceux qui ne voudront pas voir la vérité en face, ils continueront encore quelque temps à prendre des bains de soleil (quand il y en a) à la mer du nord en voulant ignorer qu’ont les méprisent quand même et que les flamands(je n’ai pas dit « flamingants ») se retrouvent à Durbuy et dans certains établissements dirigés par des néerlandophones, sans oublier que certains « bistrots » à Houffalize (en Ardennes) sont la propriété de flamands et cerise sur le gâteau,  refusent de servir  les francophones  qui n’ éructent pas dans leur foutu patois!!
Incroyable, mais vrai. Alors, nous les francophones, quand allons-nous nous réveiller et  remettre les pendules à l’heure, avant l’heure, ce n’est pas l’heure, mais ..après l’heure , ce n’est plus l’heure, c’est trop tard…..Chaque jour, les médias nous informent des nouvelles exigences de ces trous du c… et si ce n’est pas une exigence , c’est un ultimatum, ont se demandent (les citoyens) si ont ne rêvent pas, mais non, le gouvernement en affaires courantes ramasse une volée de bois vert parce que les trous du c…voudraient pouvoir avoir droit au chapitre sans y être, nous vivons en « absurditie ».
Les liens avec l’extrême-droite de l’auteur présumé de la double attaque en Norvège pourraient poser un nouveau défi sécuritaire à l’Europe, dix ans après les premiers attentats d’Al Qaïda. Pour l’heure, les polices se sont surtout concentrées sur les réseaux terroristes islamistes.
L’homme arrêté après la fusillade sur l’île d’Utoya est présenté par les autorités comme un ancien membre d’un parti populiste, un franc-maçon et l’auteur de blogs critiquant le multiculturalisme et l’Islam. Il se présente lui-même sur sa page Facebook comme un «fondamentaliste chrétien».
Les polices européennes s’inquiètent depuis un moment de la montée des idées d’extrême-droite, alimentées par un mélange toxique d’islamophobie, de racisme anti-immigrés et de difficultés sociales. Jusqu’à présent, toutefois, la violence avait rarement dépassé le stade de passages à tabac ou d’attaques à l’arme blanche.
Lors des élections législatives de septembre 2009, le Parti du progrès, un parti populiste, sinon d’extrême droite, a obtenu 22,9% des suffrages, ce qui en fait le deuxième parti norvégien, et ceci pour la deuxième fois consécutive.
En 1995, un militant américain d’extrême-droite avait tué 168 personnes en faisant exploser un véhicule piégé devant un bâtiment fédéral d’Oklahoma City, aux Etats-Unis. Ce drame avait mis en évidence le danger représenté par des groupuscules jusqu’alors peu contrôlés.
Si les événements dans le monde arabe, et en particulier en Afrique du Nord, entraînent une forte augmentation de l’immigration, «l’activisme d’extrême-droite et le terrorisme pourraient se nourrir d’une peur accrue de l’opinion»
La Suède a conne une double première, dimanche: l'élection de vingt députés d'extrême droite et la reconduction inédite de la droite à la tête du pays -L'entrée de l'extrême droite au parlement va avoir un impact psychologique important, et notamment écorner l'image de tolérance dont s'enorgueillit la Suède, seul pays d'Europe du Nord à avoir réussi, jusqu'à présent, à faire barrage aux courants politiques xénophobes.  L'extrême droite suédoise a fait une entrée historique au parlement suédois le 19 septembre 2010. Avec 5,7% des suffrages, le parti des Démocrates de Suède a franchi le seuil fatidique qui lui permet d'entrer au parlement avec 20 sièges.
En 2004, le Parti du peuple danois gagnait l'un des 14 sièges danois au Parlement européen. Depuis, l'extrême-droite est devenue l'allié parlementaire du gouvernement libéral conservateur du pays. Le parti du peuple a atteint 15,3 % des voix lors des élections européennes de juin 2009.
Le parti flamand Vlaams Belang a connu une érosion de ses scores aux élections législatives de juin (12, 5% contre 15,9% aux élections européennes de 2009, et 19% aux législatives de 2007). Celle-ci est en partie due à la poussée du parti séparatiste flamand N-VA de Bart De Wever (28,2 %).
Le Front National était légèrement en recul aux élections régionales de 2010 avec 9,17% des voix (12,38 en 2004); mais il a atteint 17,8% des suffrages au second tour dans les 12 régions où il pouvait se maintenir. Lors de la présidentielle de mai 2007, il était très loin de son score de 2002 (10,44% des voix contre 17,79) des suffrages, Nicolas Sarkozy ayant su capter une partie de cet électorat populaire. Début septembre, Marine le Penétait créditée dans les sondages de 12 à 13% des voix pour la présidentielle de 2012.
L’Union démocratique du centre (UDC), qui dénonce sans relâche l'immigration et l'"islamisation du pays", est le premier parti de Suisse, avec 28,9 % des suffrages aux élections de 2007; elle a néanmoins été évincée du gouvernement. (Lire aussi le portrait de Roger Köppel, le patron de Die Weltwoche, "Guillaume Tell" de la droite décomplexée.
La Ligue du Nord a obtenu 10,2% des suffrages aux élections européennes de 2009. Alliée au alliée au Parti de Silvio Berlusconi aux élections régionales de mars 2010, elle a obtenu pour la première fois de son histoire les présidences régionales de la Vénétie et du Piémont en plus de la Lombardie, son fief historique.
En 2009, le BNP (British National Party) est entré pour la première fois au parlement européen, avec deux sièges et 6,5 % des voix. Pour renforcer son assise, le parti a décidé d'ouvrir les portes du parti aux "non-caucasiens".
Le Parti de la liberté de l'islamophobe Geert Wilders a réussi une percée sans précédent aux législatives du 9 juin 2010, avec 24 sièges. Trois mois après le scrutin les Démocrates chrétiens, qui ne peuvent se passer du soutien du parti de Wilders pour contrôler une majorité, n'ont toujours pas réussi à former une coalition.
L’ultranationaliste Vadim Tudor, chef du Parti de la Grande roumanie est sorti renforcé du scrutin européen en 2009 avec 8,65 % des voix. Le PRM dispose de deux mandats européens, celui de son président, Corneliu Vadim Tudor, connu pour son discours anti-Roms et anti-Hongrois, et du dirigeant du club de football de Bucarest, Gigi Becali, visé par plusieurs enquêtes, notamment pour "corruption" et "séquestration de personne".
Le NPD, principal parti d’extrême-droite allemand, séduit surtout à l'Est. D’après un rapport publié le 26 mai par la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance, les suffrages recueillis par ce parti "qui se sert de drapeaux et de symboles semblables aux insignes nazis" ont quadruplé de 2006 à juin 2008, mais stagnent depuis. Il compte des députés dans les parlements régionaux deSaxe.
Autres partis d’extrême-droite:Die Republikaner, Les Républicains Die Volksunion, Union populaire
Aux législatives d'octobre 2006, les partis populistes Patrie et Tous pour la Lettonie ont obtenu 3,5% des voix, dans un pays qui connaît une très grave crise.
En Pologne, Libertas et Samoobrona dirigé parAndrzej Lepper ont  obtenu 2,6% des voix aux élections européennes de 2009.
En République tchèque, le Parti National (NS) a diffusé, à l'occasion des européennes de 2009 un clip électoral appelant à une "solution finale pour la question rom". Le Parti ouvrier vise aussi les Roms.L'extrême droite a obtenu 1,1 des voix aux européennes de 2009.
L'extrême droite du FPÖ de Heinz-Christian Strache progresse très nettement à 27% (14,83% en 2005) lors de l'élection municipale à Vienne le 10 octobre 2010, faisant perdre la majorité absolue en sièges aux sociaux démocrates.
Les deux courants à l’extrême droite de l’échiquier parlementaire, leFPÖ et l’Alliance pour l’avenir de l’Autriche (BZÖ, créé en 2005 par le défunt Jörg Haider), ont totalisé 29 % des voix aux dernières législatives, en 2008, et remporté 17,7 % des suffrages aux élections européennes de 2009.
Le Jobbik a fait une percée spectaculaire: avec 16,68% des voix aux législatives d'avril 2010. Il double le nombre de suffrages qu'il a obtenus aux élections européennes. Son discours ultra-nationaliste et anti-tsigane et sa milice, qui reprend le décorum des milices fascistes de l'entre-deux-guerre, font recette. Mais il a aussi recueilli un certain nombre de votes protestataires, notamment des votes de gauche dans le nord industriel du pays, région sinistrée.
En Bulgarie, le parti "Ataka", anti-Rom, anti-Turc et antieuropéen, entré au parlement en 2005 (8,9% des voix), a amélioré son score à l'occasion des législatives de juillet 2009 avec 9,4% des suffrages.Il a atteint 12% aux élections européennes de juin 2009.
Le parti des "Vrais finnois" (populistes et xénophobes), a remporté près de 10 % des votes aux élections européennes de 2009, après avoir obtenu 5,4% aux élections locales de 2008 avec ses critiques contre l'immigration et la politique européenne du gouvernement.
Aux législatives d'octobre 2009, l'extrême droite est en hausse par rapport à son score de 3,8% en 2007, qui l'avait fait entrer au Parlement pour la première fois depuis le rétablissement de la démocratie en 1974. Avec 7% des voix, "L'alarme populaire orthodoxe" compte 15 sièges au parlement.
Toutes ces informations se retrouvent principalement sur le site du Journal L’express .
 Quand on vous dit que l’Europe glisse dangereusement  à droite !!!


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Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..