INDIGNEZ-VOUS et REVEILLEZ-VOUS

Lu sur internet…

Reynders évoque déjà les réformes à venir. "Il faut maîtriser les dépenses bien sûr mais surtout créer des nouvelles recettes", ajoute l'ancien président du MR. Comment? En réformant les pensions, le chômage "en cherchant à mettre plus de monde au travail" et le système des soins de santé. C'est si simple quand c'est dit comme ça... 

Commentaire….de F.V.A.

« Il est symptomatique que M. Reynders ait comme priorité de s'en prendre aux retraités, aux chômeurs et aux bénéficiaires de soins de santé. Autrement dit aux catégories les plus vulnérables de la société. Pas un mot sur une taxation des plus-values financières; rien sur la remise en question des intérêts notionnels qui permettent à des sociétés comme Electrabel ou InBev de ne payer pratiquement aucun impôt. Silence sur un impôt sur la fortune. Motus sur une plus forte fiscalité sur le capital pour pouvoir diminuer l'impôt sur le travail. Bien sûr pas de proposition concernant la limitation des bonus scandaleux accordés aux grands patrons... Logique qu'un libéral applique des recettes libérales. Moins compréhensible que des gens du peuple continuent à lui faire confiance. ! »

Voici ce qu’un autre internaute écrit à propos de notre situation, et quand je dis notre situation, c’est le peuple des travailleurs et bien naturellement, les retraités, les chômeurs, les allocataires sociaux, les sans-abris, les plus pauvres d’entre nous…

« Didier Reynders nous déclare que le non-gouvernement se porte à merveille et que les finances, ainsi que l’économie belge reprennent du poil de la bête, au point qu’un vrai gouvernement ne saurait faire mieux !.Et d’ajouter «  Comme si nous ne voyions pas que la vie au ras des pâquerettes s’est sensiblement dégradée, au point que le travailleur de base ne peut plus nourrir sa famille avec ce qu’il gagne à son travail ; que le chômeur a perdu toute espérance de retrouver un travail correspondant à ses diplômes et qu’enfin les pensionnés à mille euros vivent comme ceux qui n’en avaient que 800 avant 2008. 
Et ça ose dire qu’on est dans le bon et que ça va ! 
Tant mieux pour eux qui naviguent dans des eaux poissonneuses et qui trouvent que la vie est belle ; mais alors, qu’ils la ferment sur les conditions de vie des catégories que je viens de citer, car ils ne les connaissent pas. »

La dette publique belge se chiffre à 326,3 milliards d’euros en 2009 et le comble, c’est que dans cette dette on compte plus de 20 milliards provenant du sauvetage financier réalisé par les pouvoirs publics belges en 2008-2009. Comment Reynders a-t-il financé cette opération de sauvetage ? En émettant de nouveaux titres de la dette publique, pardi. Si bien que lorsque l’avocat-financier nous dit que l’argent placé nous rapporte, il oublie de dire que l’intérêt ne sert en réalité qu’à payer… l’intérêt des titres émis ! A l’échéance, il faudra bien que l’Etat rembourse… en faisant appel à un nouveau crédit.

En Belgique comme en France et d’ailleurs un peu partout en Europe, il n’y a plus de « gauche ou de droite », il y a juste le système capitaliste qui règne sur les Etats, les banquiers qui font la pluie et le beau-temps, ce qui est incompréhensible pour beaucoup d’entre nous, comment en appauvrissant les plus pauvres, comment espèrent-ils (les capitalistes) continuer à s’enrichir ?. Quel politicien aura le courage de répondre, sans doute aucun…la réponse se trouve actuellement dans le mouvement qui ne cesse de grandir avec des étudiants mais aussi de simples  citoyens  qui s’installent et occupent des places de grandes villes pour montrer leurs INDIGNATIONS face aux politiciens pourris par le fric, pour revendiquer de meilleures conditions de travail, d’autres répartitions des richesses etc…INDIGNEZ-VOUS écrivait Stéphane Hessel….il s’adressait à la jeunesse et cette jeunesse est entrain de bouger.