Un peu partout, les
associations caritatives ne cessent de le clamer, les «pauvres» sont tous les
jours plus nombreux.
Des gens qui ont perdu
leur emploi, d'autres qui sont payés avec des cacahuètes, d'autres encore qui
ne trouvent pas de travail parce qu'il n'y en pas, d'autres encore qui ne
veulent pas travailler pour gagner moins qu'au chômage...
Et pendant ce temps-là,
on ne cesse de nous gonfler avec des slogans tels que « l'austérité est
nécessaire si l'on veut s'en sortir !»
Et oui, m'sieurs -
dames, tous les prétextes sont bons pour raboter encore les salaires, saquer
dans les caisses de la sécurité sociale, supprimer les chômeurs (pas encore
physiquement, mais ça viendra...)
On aurait pu croire que
seuls ceux qui étaient déjà «pauvres» allaient souffrir du programme souhaité
par De Wever et appliqué par Charles 1er, mais non, les classes -
dites - moyennes commencent aussi à s'inquiéter, quand il n'est pas déjà trop
tard pour certains.
Classes moyennes ?
C'est quoi ça ?
Précédemment on pouvait
y trouver les petits commerçants, ceux dont les affaires ne feraient jamais
d'eux des millionnaires mais qui vivaient bien... Des employés d'un certain
niveau, des ouvriers spécialisés, des artisans...
Aujourd'hui, nombreux
sont ceux parmi tous ceux-la qui commencent aussi à se serrer la ceinture, tous
ceux qui vivent dans la peur d'un accident, d'une maladie qui les obligeraient
à puiser dans leur bas de laine qui serait bien vite vide.
Mais ceux qui nous
dirigent, au Fédéral mais aussi aux Régions, semblent n'en avoir cure, ils
ronronnent, ils tentent de nous rassurer avec des faux-fuyants, ce n'est pas
nouveau.
Ce n'est pas plus
d'austérité encore qui va nous sauver, ce n'est pas en vidant le porte-monnaie
des moins nantis, ni de ceux qui n'ont plus que leurs yeux pour pleurer, même
si comme d'habitude c'est eux que l'on vise,
parce qu'ils sont les plus nombreux et aussi ceux qui n'ont pas la possibilité
de se défendre.
Au contraire, ce sont
les «grosses fortunes» qui devraient casquer, ce ne serait pas difficile, mais
il faut le vouloir.
Mais à ceux-là on ne
s'attaquera jamais, ils ont trop de trucs pour échapper au fisc, à la Justice
aussi !
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