Mon camarade Jean est
journaliste de la vieille, mais bonne école. Il y a déjà longtemps que
l’âge de la retraite a sonné pour lui, mais la passion du métier le raccroche
toujours à ses feuilles de chou et il me délecte chaque jeudi lorsque je lis
ses billets d’humour et d’humeur. A ma
connaissance, il n’a jamais écrit de roman policier à la façon de Frédéric
Dard, il avait pourtant un point commun avec le célèbre romancier, il tapait
ses textes avec une vieille « Rémington ».
Si j’écris « il
avait » c’est tout simplement parce que notre bonhomme a une sainte
horreur des nouvelles technologies et que la rédaction de son journal lui a
imposé l’utilisation du « Home computer » et internet… Donc, il a une adresse « émail » et
je lui expédie quelques messages durant la semaine, je sais qu’il a du mal à
suivre parfois la cadence, mais j’avoue que cela m’amuse, pardon Jean. Enfin
Jean n’a bien entendu pas de « blog » et pas de page
« facebook » et comme son billet d’humeur, une fois de plus m’a
touché profondément, je vous propose de lire sa chronique ci-dessous.
C'est beau la
neige...mais pas pour tout le monde !
Chouette, la neige est là... Certains se sont réjouis de voir la pelouse de leur maison transformée en blanc tapis. D'autres ont sorti les skis et retenu une chambre d'hôtel le plus près possible des lieux où ils allaient pouvoir s'élancer sur leurs "planches". Mais ceux qui avaient passé la nuit dehors, pas pour faire la java, mais parce qu'ils n'ont pas ou plus de toit, eux ils ne rigolent pas. D'ailleurs, rigoler il y a longtemps qu'ils n'ont plus eu l'occasion de le faire... Certains sont dans la rue depuis toujours ou presque, c'est parfois la faute à "pas de chance". Quelques-uns ont fait ce choix pour des raisons qui les regardent. Beaucoup ont tout perdu, leur boulot, la maladie les a enfoncés, un divorce s'en est parfois suivi !
Des factures impayées, pas par mauvaise volonté, mais parce que l'on ne fera jamais deux euros hors d'un seul.
La rue,la mendicité,l'aide de l'une ou l'autre association charitable, voilà leur quotidien. La rue, y tomber c'est facile, en sortir est une autre paire de manche.
Ils faisaient parfois partie de la classe moyenne (c'est quoi ça à part une image pour faire croire que l'on n'est pas sans rien...et surtout que l'on veut cacher que l'on n'a pas grand chose mais que l'on veut faire comme si...), non la classe "moyenne" n'est pas à l'abri de cette situation.
En attendant des gens qui crevaient déjà de faim crèvent maintenant de froid.
"Ils n'avaient qu'à être prévoyants, travailler plus,économiser" diront les plus égoïstes.
D'autres insisteront:"Regardez, moi j'ai réussi à force de travail, je "donne" même du boulot à quelques-uns (à quelles conditions?) alors pourquoi les autres ne peuvent-ils pas entreprendre aussi?".
Il faut se rappeler que la plupart des jeunes qui font des études sont des enfants de familles aisées et cultivées, et que de générations en générations il n'y a guère de changements.
Noël c'est dans quelques jours, on va bientôt chanter "Paix sur la terre",mais n'est-ce pas une guerre qui opposerait les plus pauvres aux nantis qui nous pend au nez à plus ou moins long terme, les premiers sont les plus faibles mais aussi les plus...nombreux !
Jean Honhon.
Chouette, la neige est là... Certains se sont réjouis de voir la pelouse de leur maison transformée en blanc tapis. D'autres ont sorti les skis et retenu une chambre d'hôtel le plus près possible des lieux où ils allaient pouvoir s'élancer sur leurs "planches". Mais ceux qui avaient passé la nuit dehors, pas pour faire la java, mais parce qu'ils n'ont pas ou plus de toit, eux ils ne rigolent pas. D'ailleurs, rigoler il y a longtemps qu'ils n'ont plus eu l'occasion de le faire... Certains sont dans la rue depuis toujours ou presque, c'est parfois la faute à "pas de chance". Quelques-uns ont fait ce choix pour des raisons qui les regardent. Beaucoup ont tout perdu, leur boulot, la maladie les a enfoncés, un divorce s'en est parfois suivi !
Des factures impayées, pas par mauvaise volonté, mais parce que l'on ne fera jamais deux euros hors d'un seul.
La rue,la mendicité,l'aide de l'une ou l'autre association charitable, voilà leur quotidien. La rue, y tomber c'est facile, en sortir est une autre paire de manche.
Ils faisaient parfois partie de la classe moyenne (c'est quoi ça à part une image pour faire croire que l'on n'est pas sans rien...et surtout que l'on veut cacher que l'on n'a pas grand chose mais que l'on veut faire comme si...), non la classe "moyenne" n'est pas à l'abri de cette situation.
En attendant des gens qui crevaient déjà de faim crèvent maintenant de froid.
"Ils n'avaient qu'à être prévoyants, travailler plus,économiser" diront les plus égoïstes.
D'autres insisteront:"Regardez, moi j'ai réussi à force de travail, je "donne" même du boulot à quelques-uns (à quelles conditions?) alors pourquoi les autres ne peuvent-ils pas entreprendre aussi?".
Il faut se rappeler que la plupart des jeunes qui font des études sont des enfants de familles aisées et cultivées, et que de générations en générations il n'y a guère de changements.
Noël c'est dans quelques jours, on va bientôt chanter "Paix sur la terre",mais n'est-ce pas une guerre qui opposerait les plus pauvres aux nantis qui nous pend au nez à plus ou moins long terme, les premiers sont les plus faibles mais aussi les plus...nombreux !
Jean Honhon.
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