L’affaire « Sangari » fait des vagues et c’est bien
normal, le jeune homme expulsé par les services de l’immigration est de retour
« chez lui » dira Maggie De Block, mais ce jeune homme qui vivait
depuis quatre ans en Belgique, qui avait trouvé une famille d’accueil, un
travail et était parfaitement intégré à la Flandre (un comble) en ayant appris
la langue de Vondel. Mais, voilà, il a trouvé sur sa route Madame Maggie et
cette femme « cheval » qui est ne l’oublions pas médecin de
profession, cette femme s’en tient au « règlement » établi, ne
fait preuve d’aucune humanité et toujours elle, elle déclare dans « Het Laatste nieuws » Kaboul n’est
pas plus dangereuse que Bruxelles by Night !!.
Mais Madame Maggie, vous
devriez aller faire un tour à Kaboul by Night, si seulement on vous laisse
sortir de l’hôtel ou vous seriez descendue. Vous devriez poser la question aux
soldats belges qui assurent la sécurité de l’aéroport de Kaboul et puis, il
vous faudra revêtir la burqa, cette tenue est très ample, ça devrait vous
convenir, mais prudence quand même avec les talibans, ces gars-là, ne rigolent
pas avec les bonnes femmes, même si elles sont ministres. Trêve de
plaisanterie, l’application stricte d’un règlement inhumain ne vous grandi
point, vous bafouez les Droits de L’Homme, vous savez pertinemment bien que ce
jeune homme risque de se faire tuer, pour moi, vous n’avez pas votre place dans
ce ministère. Manque de dignité, manque de respect de soi-même, décidément la
Belgique n’est plus un pays démocratique et sans démocratie, tôt ou tard et
j’espère bientôt le peuple se soulèvera, un premier ministre soi-disant de
gauche qui dirige des ministres de droite, ça ne peut pas durer.
La catastrophe minière du
Bois du Cazier, à Marcinelle en 1956 a profondément marqué l’immigration
italienne. Elle fut aussi cette prise de conscience que l’immigré n’est pas
seulement un outil de production, une machine peu chère à extraire du charbon mais
d’abord un citoyen avec qui on partage rires, douleurs et avec qui l’on
voudrait partager ses droits. Mais finalement, quelle leçon la Belgique
a-t-elle tiré de ces moments d’histoires ? Avant les Italiens, il y a eu les
Polonais. Après les Italiens, les Marocains, aujourd’hui les Congolais, les Ouzbek, les Kazakhs. Quelle différence si
ce n’est que ce n’est plus du charbon qu’on extrait ? Mais le travail est
toujours aussi pénible, la clandestinité plus grande. Non seulement les
nouveaux n’ont pas plus de droits que leurs prédécesseurs mais n’ont même pas
le droit d’avoir une identité. En 1974,
la Belgique s’est créée un mythe : celui de l’arrêt de l’immigration. Une
décision : sans loi, sans décret, sans règlement, une volonté encore respectée
38 ans plus tard. (Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’Association pour une
fondation TRAVAIL –UNIVERSITE)
Le vieillissement de la
population dans notre pays et en particulier en Flandre, posera problème pour
alimenter les caisses des futurs pensionnés, l’immigration sera plus encore que
par le passé une solution indispensable pour la survie du pays et de ses
institutions, beaucoup de citoyens n’ont pas encore compris…En Belgique comme
chez nos voisins français, lorsque l’on entend les noms de personnes, il ne fait
aucun doute que leurs origines sont lointaines de l’Europe occidentale et
pourtant ces citoyens parfaitement intégrés sont des femmes, des hommes qui
enrichissent notre civilisation, notre pays.
1 commentaire:
Cette nuit, un attentat faisant 14 morts . Ou? à Bruxelles, non à Kaboul Mme De Block..
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