Les politiciens ne s'intéressent pas aux citoyens, sauf en période électorale, donc comme beaucoup de mes concitoyens, je m'intéresse à ce que disent les politiciens, c'est ainsi par exemple que je suis les émissions télévisées du dimanche matin qui traitent d'un sujet d'actualité, ce dimanche la RTBF « planchait » sur le chômage, sur les chômeurs et tout ça parce qu'une société intérimaire avait commandé un sondage portant sur le chômage,on peut s'interroger sur les motivations de « TEMPO TEAM », une société (soi-dit en passant) favorable à la dérégulation du marché de l'emploi, car en voulant supprimer les allocations de chômage après une période de X mois et l'obligation de retrouver un job et bien notre chômeur ira frapper à la porte d'une société d'intérim, CQFD.
Comme, j'ai pu le lire sur un blog que j'apprécie particulièrement, nos deux animateurs du dimanche n'ont pas pris la peine de préciser que le sondage dont-ils s'étaient inspiré pour monter leur émission avait été commandité par la société intérimaire citée plus haut,en qualité de journaliste, ils auraient pu chercher à savoir comment et par qui il a été effectué pour obtenir une liste de sondés représentatifs.
« La dégressivité des allocations de chômage en Belgique est trop faible, selon la FEB qui se réfère à l’enquête de Tempo-Team sur les allocations de chômage, »
Sur le plateau, on retrouvait le Ministre Antoine,Timmermans de la FEB,le MR Olivier Chastel en face Yvon Mayeur du CPAS de Bruxelles, Thierry Bodson de la FGTB et la charmante Zoé Genot représentante d'ECOLO, mais aussi une certaine Corine Barella et sans emploi.Elle au moins, a dit des choses sensées et personnes n'a pu répliquer. Ses 185 dernières recherches d’emploi sous le bras, elle a prouvé, à ceux qui en douteraient, que "chômeur" ne rime pas forcément avec "profiteur". "Je n’ai fait que chercher activement du travail, dans tout et n’importe quoi", explique-t-elle. "À partir du moment où on ne trouve pas, on élargit sa recherche, même à l’extérieur de la Belgique. Et tout ça pour se retrouver face à des gens qui vous disent ensuite que vous coûtez trop cher à la société." Et de s’écrier un peu plus tard : "Ce n’est pas le paradis, au chômage, on ne vit pas sous les cocotiers." Voilà en tout cas une MISE AU POINT, celle de Madame Barella qui rend un peu de dignité aux milliers de chômeurs qui cherchent désespérément du boulot et qui doivent se contenter d'une allocation beaucoup trop basse pour vivre dans la dignité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire