Le 10 octobre 2008, sur ce même blog, je saluais le « grand Jacques » . Arrivé à l’automne de sa vie , il écrivit « Les flamingants »
Si le grand Jacques avait encore été parmi nous aujourd’hui, j’imagine l’homme et ses réactions sur la position et la politique de son pays, passionné, instinctif. Il disait déjà « C’est devenu très, très difficile d’être belge, c’est devenu …à la limite de l’impossible. Il va falloir arranger ça un de ces jours. » A propos de nos voisins du nord, bien que né à Bruxelles, il était flamand…. Alors il fallait en avoir pour écrire un tel texte en 1977, par le texte de Brel, voici ma réponse à Bart Waffelman qui prétend que la Belgique n’existe « que par la grâce des flamands bilingues »…
« Messieurs les Flamingants J'ai deux mots à vous rire Il y a trop longtemps Que vous me faites frire À vous souffler dans le cul Pour devenir autobus Vous voilà acrobates Mais vraiment rien de plus Nazis durant les guerres
Et catholiques entre elles Vous oscillez sans cesse Du fusil au missel Vos regards sont lointains Votre humour est exsangue Bien qu'y aient des rues à Gand Qui pissent dans les deux langues Tu vois quand j'pense à vous J'aime que rien ne se perde Messieurs les flamingants Je vous emmerde Vous salissez la Flandre Mais la Flandre vous juge. Voyez la mer du nord Elle s'est enfuie de Bruges. Cessez de me gonfler Mes vieilles roubignoles
Avec votre art flamand-italo-espagnol. Vous êtes tellement, tellement Beaucoup trop lourds
Que quand les soirs d'orage Des chinois cultivés Me demandent d'où je suis, Je réponds fatigué Et les larmes aux dents : 'Ik ben van Luxembourg'. Et si aux jeunes femmes, On ose un chant flamand, Elle s'envolent en rêvant Aux oiseaux roses et blancs Et je vous interdis
D'espérer que jamais à Londres Sous la pluie on puisse Vous croire anglais Et je vous interdis À New-York ou Milan D'éructer Messeigneurs Autrement qu'en flamand Vous n'aurez pas l'air cons Vraiment pas cons du tout Et moi je m'interdis De dire que je m'en fous Et je vous interdis D'obliger nos enfants Qui ne vous ont rien fait À aboyer flamand Et si mes frères se taisent Et bien tant pis pour elles. Je chante persiste et signe : Je m'appelle Jacques Brel »
Et catholiques entre elles Vous oscillez sans cesse Du fusil au missel Vos regards sont lointains Votre humour est exsangue Bien qu'y aient des rues à Gand Qui pissent dans les deux langues Tu vois quand j'pense à vous J'aime que rien ne se perde Messieurs les flamingants Je vous emmerde Vous salissez la Flandre Mais la Flandre vous juge. Voyez la mer du nord Elle s'est enfuie de Bruges. Cessez de me gonfler Mes vieilles roubignoles
Avec votre art flamand-italo-espagnol. Vous êtes tellement, tellement Beaucoup trop lourds
Que quand les soirs d'orage Des chinois cultivés Me demandent d'où je suis, Je réponds fatigué Et les larmes aux dents : 'Ik ben van Luxembourg'. Et si aux jeunes femmes, On ose un chant flamand, Elle s'envolent en rêvant Aux oiseaux roses et blancs Et je vous interdis
D'espérer que jamais à Londres Sous la pluie on puisse Vous croire anglais Et je vous interdis À New-York ou Milan D'éructer Messeigneurs Autrement qu'en flamand Vous n'aurez pas l'air cons Vraiment pas cons du tout Et moi je m'interdis De dire que je m'en fous Et je vous interdis D'obliger nos enfants Qui ne vous ont rien fait À aboyer flamand Et si mes frères se taisent Et bien tant pis pour elles. Je chante persiste et signe : Je m'appelle Jacques Brel »
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