Extrait d’un article paru dans « LaLibre »
"Revoter, trois mois après des élections, sans qu’aucun gouvernement n’ait été constitué, cela ne s’est jamais produit, de mémoire d’historien ou de constitutionnaliste. - organiser de nouvelles élections, cela ne résoudrait pas les problèmes du moment, bien au contraire, cela ne ferait qu’amplifier les difficultés, car on assisterait à une nouvelle radicalisation des positions;
Se poserait aussi un problème constitutionnel : un gouvernement en affaires courantes pourrait-il déposer un projet de révision de la Constitution ?
Le scénario d’élections anticipées, précipitées plutôt, n’a donc officiellement pas la cote. Pourtant, même dans les plus petites formations, on semble s’y résigner : "On y réfléchit, on est contraint de prendre cette option en considération aujourd’hui", admet-on dans un parti francophone.
Bien sûr, on n’en est pas encore là. Les signaux négatifs font partie de la traditionnelle liturgie politique dans laquelle la dramatisation a une place importante quand les négociations paraissent bloquées. Officiellement, d’ailleurs, tant le CD&V que le SP.A estiment que la discussion au sein du Groupe de haut niveau est constructive et doit être poursuivie.
Il n’empêche : dans quelques jours, la température politique risque de monter de quelques degrés encore. La rentrée parlementaire est fixée au 12 octobre. Il n’y aura donc pas encore de majorité ni d’opposition. La N-VA a déjà choisi de présider la commission de l’intérieur, au menu de laquelle se retrouvera bien vite la proposition de scission - sans concession - de l’arrondissement de BHV. Pas encore réglé ce bazar ? Eh non. Et ce n’est pas prêt de l’être. On risque donc de se retrouver très vite dans le scénario d’il y a trois ans, avec un vote Flamands contre francophones pour la mise à l’ordre du jour de ces propositions. Avec tous les risques que cela suppose. L’image d’un pays vacillant en pleine présidence européenne Bravo. L’unique porte de sortie serait de faire craquer le CD&V et d’isoler la N-VA, mais il est improbable que les sociaux-chrétiens flamands acceptent un accord que la N-VA recalerait.
Préparez-vous. L’automne sera chaud."
Et si les citoyens de ce pays étaient convoqués à un REFERENDUM !!
Nos ministres auraient-ils peur du verdict du peuple??
Pour ou contre la scission du pays ? OUI OU NON
Pour ou contre la régionalisation de la sécurité sociale ? OUI OU NON
Bien sûr, la constitution belge ne prévoit pas le recours au référendum, mais dans la situation grotesque dans laquelle le pays se trouve grâce au nouveau maître de LA Flandre, le citoyen a le droit de savoir et de s’exprimer autrement que par le biais d’un nouveau scrutin qui ne fera que précipiter la fin de la Belgique, ce que cherche depuis toujours le nationaliste fasciste Bart De Wever.
Le peuple belge demande avant tout du travail, que ceux qui nous gouvernent agissent pour faire diminuer la pauvreté, le peuple belge n’en n’a rien à foutre de BHV et des séparatistes flamingants.
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