C’est l’histoire d’un mariage de raison, voulu par l’Angleterre après Waterloo et qui prit forme en 1830.
L’un des deux conjoints, Vlaanderen, agricole et religieux, partagea sa destinée avec son partenaire wallon, particulièrement industrieux.
Cela fit la richesse du couple, envié par l’Europe entière.
Pendant 125 ans, les Flamands vécurent aux crochets des profits de l’industrie wallonne.Ils n’aiment pas qu’on le leur rappelle !
Dans ce pays, le langage officiel, administratif, universitaire et même militaire fut d’abord le français.Cela semblait aller de soi pour tout le monde et partout…
La faute à qui ? Assurément pas la nôtre …
Qui voulait le français ? Mais les élites, les intellectuels, les bourgeois et les dirigeants flamands eux-mêmes !
Vlaanderen parlait quant à elle le patois flamand à l’école élémentaire, avec ses voisins et aussi à l’église…
Peu importait que ce langage fut différent à Courtrai, à Ostende, à Anvers, à Gand ou à Hasselt.
( mais pas à Knokke-le-Zoute, dans les Universités ou dans les Hautes Écoles où le français était la règle absolue)
Se souvient-on qu’en 1932 ( oui ! avant la guerre 40 ! ) l’éminent penseur et homme politique wallon Jules Destrée pressait les Flamands d’user de leur propre langue sur leur territoire ?
En somme, il reprochait avec lucidité aux bourgeois, intellectuels et hommes politiques flamands de renier leur langue au profit de l’exercice cocardier et pédant du français …
La francisation de nombreux endroits de Flandre ? C’est donc la faute à qui ?
On oublie soigneusement cela mais on exalte qu’au cours de la grande guerre de 14-18, bien des enfants de Vlaanderen auraient péri, non par un manque de capacité intellectuelle quelconque, mais bien parce qu’ils n’auraient pas compris les ordres militaires, donnés en français par des officiers désignés sous le vocable de « fransquillons » …
Cette théorie incontestable et incontestée est un vieux dogme…
Les preuves de cette horreur historique existent-elles ailleurs qu’à l’Université de Dixmude ?
… En tout cas, la mémoire de Vlaanderen ne l’oublia jamais !
Dans ce beau pays de Vlaanderen …… différents joyeux comiques, des politiques, des penseurs et des petits curés en grand nombre, rêvèrent d’une Vlaanderen qui serait reine, qui divorcerait de son fâcheux et impérial époux et qui serait indépendante, nationale et fière, retranchée dans ses fluctuantes frontières …
Ils avaient pour noms parmi d’autres….Staf de Clerk, Emmanuel De Bom,August Boms, Cyriel Verschaeve , Lodewijk De Raet
Mais, au cours de la guerre 40-45, ces tristes sires (con)fondirent leur slogan : « Eigen volk eerst »
Dans « Deutschland über alles »
En 1945, un certain calme revint, car le discours du passé n’était plus de saison…
On tenta même de faire une langue unique pour la Flandre, même si les gens d’Ostende ne comprenaient pas, en langage courant, ceux d’Anvers.
Vlaanderen enterra ses morts, les fusillés et les autres.
Mais bientôt son ciel s’assombrit de nouveau, progressivement jusqu’à ce jour et, dans un désordre qui n’est qu’apparent (car ils se valent tous aujourd’hui),la nouvelle peste nationaliste fleurit dans la pensée et dans l’action: feu Hugo Schiltz, feu Dillen, Erikson, Bart De Wever, Van Den Brande, Dewinter et le petit dernier, le plus dangereux de tous parce que il est en plus parfaitement hypocrite : Leterme
En 1993 encore, j’assistais à une réception de mariage à Lierre, petite ville située à dix-huit kilomètres d’Anvers.
Nous étions reçus là-bas par un Flamand, lieutenant-colonel à l’Armée Belge,dont la fille épousait un Liégeois.
Eh bien ! Encore à cette date, ce Monsieur interdisait à sa femme et à ses enfants de parler le flamand en famille.
Tous devaient s’exprimer en français !
Selon leurs principes et coutumes, cette langue « ausbau » était, dans cette famille et selon leurs traditions, réservée aux conversations avec les servantes, le facteur, les ouvriers ou le boucher.
Est-ce la faute des Wallons de Rukkelingen (Roclenge) ou de Bitsingen (Bassenge) en Province de Liège ?
«TAK»… «Were Di »… « Voorpost »… « VMO » « NVA »… « Spirit » … « Vlaams Belang »
Vous connaissez ?
Et nos jeunes Wallons de vingt ans devraient apprendre le flamand ?
- vers 2025 ou 2030, avec qui parleront-ils ce patois en Europe quand ils seront inévitablement
coupés de ce « monde étrange et étranger », lorsque les Wallons seront redevenus français ?
- et où le parleront-ils donc ?…
même pas à Bruxelles et dans la cinquantaine de communes qui entourent la Capitale de l’Europe car personne ne les y comprendra plus ! (Article anonyme trouvé sur le net).
La scission du pays n’est plus une utopie, plus que jamais, les flamingants de plus en plus nombreux par la faute des médias comme des politiciens(bien sûr) du nord du pays et les médias au sud ajoutent leur petit grain de sel !!. .
Les francophones ne sont pas preneurs et n’accepteront jamais de laisser Bruxelles aux flamands, d’ailleurs la ville est peuplée de plus de 85 % de francophones et la situation est pratiquement identique dans les communes à facilités, moralité, la situation n’est pas prête de changer si les séparatistes restent sur leurs positions.
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