mercredi 11 juillet 2012

Kaboul n'est pas plus dangereuse que Bruxelles by Night, déclare Maggie De Block !


L’affaire « Sangari » fait des vagues et c’est bien normal, le jeune homme expulsé par les services de l’immigration est de retour « chez lui » dira Maggie De Block, mais ce jeune homme qui vivait depuis quatre ans en Belgique, qui avait trouvé une famille d’accueil, un travail et était parfaitement intégré à la Flandre (un comble) en ayant appris la langue de Vondel. Mais, voilà, il a trouvé sur sa route Madame Maggie et cette femme « cheval » qui est ne l’oublions pas médecin de profession, cette femme s’en tient au « règlement »  établi, ne fait preuve d’aucune humanité et toujours elle, elle déclare dans « Het Laatste nieuws » Kaboul n’est pas plus dangereuse que Bruxelles by Night !!.
Mais Madame Maggie, vous devriez aller faire un tour à Kaboul by Night, si seulement on vous laisse sortir de l’hôtel ou vous seriez descendue. Vous devriez poser la question aux soldats belges qui assurent la sécurité de l’aéroport de Kaboul et puis, il vous faudra revêtir la burqa, cette tenue est très ample, ça devrait vous convenir, mais prudence quand même avec les talibans, ces gars-là, ne rigolent pas avec les bonnes femmes, même si elles sont ministres. Trêve de plaisanterie, l’application stricte d’un règlement inhumain ne vous grandi point, vous bafouez les Droits de L’Homme, vous savez pertinemment bien que ce jeune homme risque de se faire tuer, pour moi, vous n’avez pas votre place dans ce ministère. Manque de dignité, manque de respect de soi-même, décidément la Belgique n’est plus un pays démocratique et sans démocratie, tôt ou tard et j’espère bientôt le peuple se soulèvera, un premier ministre soi-disant de gauche qui dirige des ministres de droite, ça ne peut pas durer.
La catastrophe minière du Bois du Cazier, à Marcinelle en 1956 a profondément marqué l’immigration italienne. Elle fut aussi cette prise de conscience que l’immigré n’est pas seulement un outil de production, une machine peu chère à extraire du charbon mais d’abord un citoyen avec qui on partage rires, douleurs et avec qui l’on voudrait partager ses droits. Mais finalement, quelle leçon la Belgique a-t-elle tiré de ces moments d’histoires ? Avant les Italiens, il y a eu les Polonais. Après les Italiens, les Marocains, aujourd’hui les Congolais, les Ouzbek, les Kazakhs. Quelle différence si ce n’est que ce n’est plus du charbon qu’on extrait ? Mais le travail est toujours aussi pénible, la clandestinité plus grande. Non seulement les nouveaux n’ont pas plus de droits que leurs prédécesseurs mais n’ont même pas le droit d’avoir une identité.  En 1974, la Belgique s’est créée un mythe : celui de l’arrêt de l’immigration. Une décision : sans loi, sans décret, sans règlement, une volonté encore respectée 38 ans plus tard. (Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’Association pour une fondation TRAVAIL –UNIVERSITE)

Le vieillissement de la population dans notre pays et en particulier en Flandre, posera problème pour alimenter les caisses des futurs pensionnés, l’immigration sera plus encore que par le passé une solution indispensable pour la survie du pays et de ses institutions, beaucoup de citoyens n’ont pas encore compris…En Belgique comme chez nos voisins français, lorsque l’on entend les noms de personnes, il ne fait aucun doute que leurs origines sont lointaines de l’Europe occidentale et pourtant ces citoyens parfaitement intégrés sont des femmes, des hommes qui enrichissent notre civilisation, notre pays.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cette nuit, un attentat faisant 14 morts . Ou? à Bruxelles, non à Kaboul Mme De Block..

Ajoutez vos réactions, vos commentaires m'intéressent beaucoup

Je suis toujours intéressé de savoir ce que les citoyens pensent de leurs dirigeants, qu'ils s'agissent des ministres ou de la Monarchie et bien entendu de la magistrature, bref , l'ensemble de la classe dirigeante de ce pays..